Art de défense créé par les esclaves amenés depuis l’Afrique vers le Brésil, c’est un art où le combat doit être dissimulé par la danse et des mouvements d’agilité. Véritable art de l’esquive, le jeu de capoeira est une joute où l’on cherche à piéger l’autre mais sans le montrer explicitement, l’art de frapper en souriant : c’est ce qu’on appelle la Mandinga…

Une histoire

La capoeira vient d’une histoire à la fois riche et triste mais qui a su être transformée en sentiment positif. A l’époque de l’esclavage au Brésil, des hommes et des femmes aspirant à une liberté créèrent une forme d’expression leur permettant de s’entraîner au combat sans pour autant que cela ne se voit. A la fois véritable art de combat et symbole d’espoir et de liberté, la capoeira détient une place spéciale dans l’histoire du Brésil.

Un jeu

On dit ni combattre, ni danser la capoeira, mais « jouer ». Le jeu est un dialogue où chacun va chercher à s’exprimer à travers ses mouvements en recherchant à faire soit un jeu beau et esthétique, soit acrobatique et spectaculaire, soit à piéger l’autre en cherchant à le mettre au sol, tournant parfois le jeu en réelle partie d’échec toujours à la frontière entre danse et combat. Chaque conversation est unique et c’est ce qui fait la richesse du jeu.

Une philosophie

De part son histoire, la capoeira détient des valeurs très fortes. La tolérance, la solidarité, l’humilité, le respect de l’autre, le respect des codes. Sa pratique permet d’apprendre des choses sur soi, sur son propre caractère, de contrôler ses émotions, les canaliser, apprendre à connaitre ses forces et ses faiblesses et en tirer le meilleur pour soi et pour les autres.

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